Seriously la plateforme pour désamorcer les discours de haine en ligne

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Lancé au lendemain des attentats de janvier 2015 en France, par Renaissance Numérique, expert de la “société numérique”, le projet Seriously vise à endiguer la dynamique haineuse qui prospère dans notre société et en particulier sur Internet. Il est désormais porté par les Ceméa.

Une platefome interactive

Seriously part du constat que pour faire face à la haine en ligne, le droit et les outils de signalements ne suffisent pas. Seriously vise à équiper les citoyen·nes avec un outil et une méthode complémentaires :

la plateforme numérique https://seriously.ong

Une démarche collaborative inédite

Le projet Seriously est le fruit d’une démarche collaborative inédite, qui a réuni une diversité d’acteur·trices, aux niveaux national et international : du monde associatif, de la défense des droits et de l’éducation, du monde de la recherche et des institutions, de plateformes numériques. Cette démarche s’est matérialisée par des actions communes, allant des ateliers de co-conception de l’outil jusqu’à la constitution d’instances de gouvernance.

Un outil et une méthode en ligne

Le projet Seriously consiste à la fois en une plateforme numérique et une méthode d’accompagnement qui permettent de pacifier les échanges en ligne grâce à l’argumentation. Seriously propose ainsi de convertir les propos haineux en démarche discursive, conduisant à la désescalade des invectives et à l’éveil de l’esprit critique à travers un parcours utilisateur intuitif construit autour de trois étapes : des éléments factuels, des conseils d’experts sur le plan émotionnel et psychologique, et des ressources médias.

Un projet désormais porté par les Ceméa

Après trois ans d'incubation en son sein, le think tank Renaissance Numérique a décidé de faire don de la plateforme aux Ceméa, très impliqués sur la question de la formation à l’usage citoyen des médias et du numérique, notamment auprès des jeunes. Il s’agit désormais de porter la plateforme dans le champ de l'éducation et d’en faire un levier tangible pour une éducation à la citoyenneté numérique active et à un changement des comportements en ligne, vers plus de respect réciproque et de solidarité authentique, notamment auprès des jeunes.