International, au plus près des territoires, la mobilité européenne

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Les Ceméa ont fait le pari depuis 2004 d’inscrire une mobilité européenne dans leurs formations professionnelles continues et initiales. Ces mobilités touchent plus de 600 professionnel.le.s de l’éducation et du travail social par an. Une plus-value pour la formation professionnelle : recherches-actions/échanges, coopération.

Accompagnement et développement

Cette expérience personnelle de mobilité permet aux participant·es de développer leurs capacités à concevoir et à accompagner des projets européens et internationaux, à développer une approche interculturelle de leur métier et à préparer et suivre des jeunes dans leur mobilité. Ainsi, les Ceméa participent à la constitution de réseaux locaux de professionnel.le.s démultiplicateurs de mobilité.

Du local à l'Europe

Ces mobilités sont organisées grâce à un réseau d’au moins 30 partenaires dans 22 pays d’Europe. Elles permettent de mieux connaître les réalités de l’éducation non formelle dans les autres pays, les différents métiers du secteur socio-éducatif et les problématiques sociétales auxquelles sont confronté.e.s les professionnel.le.s. Cette articulation de nos actions aux niveaux local, national et européen et l’inscription de la formation dans cette dimension européenne est une réelle plus-value dans la formation professionnelle des actrices et acteurs socio-éducatifs .

La coopération contre la marchandisation

Les Ceméa développent nationalement et régionalement des projets de coopération sur des problématiques éducatives visant à améliorer et diversifier leurs pratiques pédagogiques, à enrichir leurs réflexions et leurs positionnements éducatifs. Ces projets peuvent porter sur des publics (la formation des professionnel.le.s du travail social dans l’accompagnement des migrant.e.s, le travail éducatif auprès de jeunes femmes et hommes sortis de tout système), des enjeux éducatifs (la reconnaissance de l’éducation non formelle en Europe, l’éducation interculturelle) ou sur des thématiques sociales (la formation des cadres associatifs comme soutien à la société civile). Les résultats et l’expérience développés par les Ceméa sont portés dans les plateformes européennes et réseaux internationaux dans lesquels ils sont investis. ‌ Alors que la marchandisation de l’éducation devient une réalité, la lutte pour la promotion et la reconnaissance des vacances éducatives doit devenir quotidienne.

« Partir trois mois toute seule fut tout de même un défi  ! »