Gizem Dere, étudiante en master 2 dans le département sociologie générale à l’Université Paris 7 Diderot « spécialités migrations et relations interethniques ainsi qu’à l’EHESS en sociologie générale.
Gizem est venue en France pour un service volontaire européen aux Ceméa du Centre à Tours et a travaillé sur l’insertion professionnelle des jeunes migrant·e·s turcs·turques. Elle a déménagé à Paris et un virus a détruit toutes ses données de terrain. Après avoir validé son premier mémoire, il lui restait à trouver un terrain de stage pour pouvoir écrire le second. Gizem est stagiaire à l’Association Nationale des Ceméa et nous a présenté un point d’étape sur le travail de diagnostic qu’elle a mené sur la question migratoire au sein du réseau des Ceméa.
Elle affirme partager les valeurs du mouvement et se sentir pleinement militante. Quand elle aura trouver du travail elle a fortement envie de devenir membre active. À sa manière de travailler et de dire les choses, Gizem est déjà indéniablement militante des Ceméa.
Elle a rencontré divers·e·s militant·e·s à l’association nationale ou dans les associations territoriales pour recenser ce qui se fait dans ce domaine afin d’en dresser un panorama le plus exhaustif possible. Elle a également listé les collectifs auxquels appartiennent les Ceméa et leurs prises de position.
Une vingtaine de personnes étaient présentes à la présentation de ce focus et ont pu apprécier la qualité du travail présenté, apporté des précisions et réagir aux propos de Gizem. Celle-ci a insisté sur l’importance de la participation des militants et des militantes pour la réussite des projets.
Un court débat a suivi qui a donné à voir qu’il se vit des actions dans nombre de régions, qu’il y a nécessité de coordination et qu’il est nécessaire d’avoir un vrai positionnement politique face aux conseils régionaux, aux mairies et aux ministères qui paradoxalement ne portent pas les mêmes choses en ce qui concerne la question migratoire. La recherche qu’a accomplie Gizem va permettre à notre mouvement de poursuivre sa réflexion quant à des actions à mener autour de la question migratoire.
François Simon
