"L’Injep est menacé d’un démantèlement", s’inquiètait, vendredi 11 juillet 2008, le collectif "que vive l’Injep", issu d’une assemblée générale qui a réuni une soixantaine de personnes sur les 110 que compte le site de Marly-le-Roi (Yvelines). "Ce site, propriété de l’État, abrite l’institut depuis 1945 et constitue un lieu unique où sont concentrées des activités de recherche, de formation, d’édition, de documentation, d’accueil et d’hébergement des cadres associatifs et de jeunesse. Il abrite par ailleurs l’Agence française du programme européen ’Jeunesse en Action’." "Les missions de l’Injep sont indissociables de" ce site, affirme le collectif. "En effet, l’interdépendance des services qui y sont proposés optimise la réalisation de ces missions et ce, pour un coût budgétaire limité, que l’on ne pourrait retrouver ailleurs."
Le collectif s’inquiète des choix opérés, au motif d’économies, par l’État en matière de jeunesse et craint que ce dernier ne se prive "d’outils de réflexion, de formation, d’expertise reconnus par les acteurs de ce champ". Le collectif évoque aussi ses craintes à l’égard "des fermetures des Creps, des menaces [qui pèsent] sur l’Injep, du démantèlement de l’Insep, du rattachement des DDJS aux préfectures, et enfin de la fusion des DRDJS dans des pôles préfectoraux aux missions mal définies" (L’AEF n°94170).
"À l’heure où la France prend la présidence de l’Union européenne qui place la jeunesse au cœur de la stratégie de Lisbonne, notre pays se devrait, bien au contraire, de promouvoir le développement de politiques d’ouverture constructives en direction des jeunes, tant en France qu’au niveau européen", préconise le collectif.
Contact :
Injep, Collectif que vive l’Injep,
Tel : 01 39 17 27 85,
que-vive-injep injep.fr,
http://que-vive-injep.blogspot.com/