Fin août, se sont tenues des rencontres pédagogiques nationales propices aux débats et
à la créativité rassemblant une centaine de militants, qui marquent notre ambition de
renforcer et d’enrichir notre vie associative, de développer des espaces de rencontres et
de formations pour les militants et les militantes des Ceméa. Cette rentrée s’inscrit aussi
dans un contexte et un environnement politique qui mobilisent toutes les instances
politiques et pédagogiques nationales de notre mouvement.
Éditorial du VEN N° 548, Quatre lieux
d’accueil collectifs
de jeunes enfants : voir le sommaire et commander le numéro, cliquez ici
Depuis le début de l’été, nous avons rencontré les membres des cabinets des ministères
de l’Économie sociale, du cabinet du ministère de la Famille, une conseillère du cabinet
du ministère de la Culture, une membre du cabinet du ministère de l’Égalité des
territoires et du logement, la ministre de la Réussite éducative.
Globalement, il ressort de ces rencontres une découverte de la diversité des champs
d’intervention et de la diversité des projets que les Ceméa conduisent, une attente de
nos propositions concrètes, notamment sur l’économie sociale. Nous serons sollicités
également sur la question des jeunes en errance, sur la petite enfance et plus particulièrement
la formation des assistantes maternelles. Nous participons aux quatre groupes
de travail liés à la refondation de l’école depuis le lancement de cette concertation.
Et nous nous apprêtons à rencontrer la ministre des Sports, de la jeunesse, de
l’Éducation populaire et de la vie associative, ainsi que des conseillers du ministère de
l’Outremer et sommes dans l’attente d’une rencontre avec la ministre du Droit des
femmes..
Parmi les projets en cours au niveau du gouvernement, il nous faut suivre avec
attention la question des emplois d’avenir, tout comme les premiers travaux du comité
interministériel de la Jeunesse chargé de piloter la politique jeunesse ; sans oublier les
combats à mener sur quelques dossiers porteurs d’enjeux politiques et éducatifs, comme
le Contrat d’engagement éducatif et l’objectif d’obtenir une loi pour la reconnaissance
du volontariat dans l’animation.
D’autre part, une convention vient d’être signée avec la Protection judiciaire de la
jeunesse. Il s’agit maintenant de traduire en acte les projets rendus possibles.
Pour mener à bien notre projet d’actions, faire vivre notre mouvement, notre vie
associative et (comme l’écrit Jean-Louis Laville dans la rubrique Repères de ce numéro ),
être non seulement un partenaire réel du service public mais aussi un interlocuteur
politique au sens fort du terme et non politicien, les Ceméa doivent encore et toujours
augmenter de façon significative le nombre de leurs adhérents.
Les enjeux sont d’importance tant sur la dimension politique, sur le sens que nous
donnons au fait d’adhérer à une association que sur la symbolique affirmée de soutenir
un mouvement d’Éducation nouvelle. Alors si ce n’est déjà le cas adhérez aux Ceméa !