Le lycée Schwilgué de
Sélestat a participé
mercredi matin, à
l’action « le Mois de
l’autre » organisée par
la Région Alsace. Des
membres du groupe
« Autrement capable »
du CEMEA sont venus
parler du handicap à
des lycéens se formant
aux techniques de
l’architecture et de la
construction.
Paru dans le quotidien L’ALSACE du 15 Mars 2013. Marie-Christine Salber
Des représentants du Centre
d entraînement aux méthodes de
l’ éducation active (CEMEA) groupe « Autrement capable » sont
intervenus mercredi au lycée
Schwilgue auprès d élèves de 1er
STI 2D (section architecture et
construction) dans le cadre du "Mois de l’autre" organisé par la
Région Alsace « Nous intervenons
dans le but de casser les représentants sur le handicap et ouvrir le
champ du handicap à tous les publics. On présente le handicap aux
éleves et comment dans leur future profession ils peuvent pallier aux
demandes des personnes » explique Julien Treu du CEMEA. Pour
Alain Jung enseignant en architecture et construction « ll était
bon que les élèves puissent notamment remettre la personne dans le
mot handicap leur faire comprendre l’enjeu du handicap »
Rendre accessible le
centre du randonneur
Julien Treu venait s’ adresser à des
élèves qui travaillent sur un projet d’ accessibilité de bâtiment pu
blic dans le cadre de leur
programme. Ceux ci sont « char
ges en effet de rendre accessible a
tous » le Cercle catholique Aloysia (CCA) Centre d’ hébergement de
la randonnée Marcel Rudloff à
Chatenois. Dans la réalité l’ établissement fait actuellement l’ objet d’un réel projet de mise en
accessibilité par l’association gestionnaire.
Ce sont quinze élèves de la seconde qui ont écouté avec beaucoup d’ attention les deux
intervenants du CEMEA Julien
Treu leur a présenté le vaste
champ couvert par le mot handicap tandis que Myriam Menager
les amenait a débattre à partir de
« situations vécues par eux me
même ». Un sujet tout a fait bien
reçu par les élèves. Ibrahim notamment après l’ intervention de
Julien Treu dit avoir a présent
« une autre façon de voir le handicap. Finalement les handicapes vivent de la même manière que nous,
ils ont juste un point qui est différent
par rapport à nous : leur accessibilité. Mais on se rend compte que
nous mêmes on peut être aussi handicapé par rapport a eux par exemple avec un sourd et muet on ne
peut pas communiquer »
Arnaud se rend compte quant à
lui « qui peut y avoir différents
handicaps. Mais aussi qu’une personne dite normale, c’ est à dire pas
atteinte d un handicap comme on
l’ entend : maladie génétique ou
autre, peut aussi être mise à l’écart
pour une différence physique par
exemple. Finalement on peut tous
être handicapé d’une façon ou d’ une
autre »