Après en avoir largement discuté avec des professionnels du terrain, du champ sanitaire, du champ médico-social, de l’Education nationale et des familles et leurs représentants, nous dénonçons dans ces deux discours :
– La transformation des recommandations non opposables de la HAS en injonctions, assorties de mesures de contrôle contraignantes et de menaces de rétorsion financière.
– L’emploi dans ce contexte du terme « vertueux » à propos des établissements qui se soumettraient à ces injonctions n’est pas sans nous renvoyer à un sombre passé.
– L’obstination dans une pensée unique par le recours – que nous jugeons dangereusement réductionniste – à une seule approche du soin des autismes et de la formation des divers professionnels, en ne tenant aucun compte de l’expression du choix des familles.
Par ces choix politiques Mme Neuville masque l’absence décisive de moyens financiers et humains, ce qui aura pour conséquence une redistribution coercitive de cette pénurie.
Alors que nous constatons au quotidien que les compétences des professionnels et leurs pratiques sur le terrain auprès des enfants et des adultes concernés sont tout sauf « obsolètes ».
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