Pour les Ceméa et la Fédération Générale des PEP, il est urgent que les responsables politiques et
institutionnels impulsent, portent et accompagnent le volontariat, afin qu’il soit totalement
reconnu dans la société comme une forme d’activité humaine d’utilité sociale. Le volontariat est
dans le contexte actuel un espace de vie et d’engagement indispensable pour faire vivre des
parcours civiques et citoyens tout au long de la vie.
Le volontariat traduit un mode d’activité non marchand qui contribue au sens de l’action dans
laquelle il est mis en oeuvre. C’est un élément sociétal central et un des leviers à la disposition de
chacun pour agir avec d’autres, afin de transformer son environnement. En ce sens notre
conception du volontariat est politique.
En complément des dispositifs existants et à renforcer, le volontariat doit pouvoir trouver sa place
dans le champ des Accueils Collectifs de Mineurs (centre de loisirs, colonies de vacances) porté
par des organismes associatifs non lucratifs. Ces espaces d’éducation non formels
complémentaires des autres espaces éducatifs dont l’école, relèvent bien d’une mission d’intérêt
général. Ce sont des lieux d’apprentissage et de découverte pour les animateurs volontaires,
individus acteurs de leur parcours et de leur engagement.
Les Ceméa et la Fédération Générale des PEP, fédérations d’éducation populaire membres de la
plateforme du volontariat d’animation s’engagent pour porter ce débat de société auprès des élus,
de la société civile, des syndicats, des associations, des organisations de jeunesse.
>> Ci-joint la plaquette de la Fédération Générale des PEP et des CEMEA : « Le volontariat, une
orientation politique forte en faveur de la transformation sociale »