Parler de consommation dans les milieux de l’animation, c’est souvent aborder
des rivages ambigus. La consommation est recherchée et vantée pour son potentiel de
réalisation quand il s’agit de permettre l’accès aux biens et aux pratiques culturelles. Elle est déplorée quand il s’agit de qualifier des pratiques déliées de toute mise en perspective éducative ou émancipatrice,
les fameuses « activités de conso ». Sur le terrain, c’est bien souvent à l’occasion des pratiques du quotidien – manger,
se divertir, se cultiver, se faire plaisir... – que les éducateurs de tous poils pourront aider à décrypter les rouages
de la société de consommation, à faire des choix conscientisés, des plus modestes avec son argent de poche à ceux
qui engagent le collectif et, partant, permettent une lecture critique du monde dans lequel nous vivons.
La nouvelle
réglementation
du Bafa et du Bafd ne va pas
« révolutionner »
les formations
à l’animation
volontaire.<citeEt c’est peut-être
le principal grief que
l’on peut lui faire !
L’argent de poche n’est
pas un petit sujet pour
l’enfant qui le reçoit. Quel capital
de possibles et
de promesses
de consommer !
Quel pouvoir pour
un enfant que
ces 4 sous reçus à
l’occasion d’un départ
en séjour ! Que de questions
pour les adultes qui
les encadrent !
Les activités équestres
sont d’abord l’occasion
d’une relation particulière,
forte, entre l’enfant
et le cheval. Le cahier central
nous propose une série
de témoignages
à travers lesquels,
plus que la technicité
de l’activité. la relation
éducative est au coeur
des situations décrites..