Ce dimanche soir aux rencontres de l’Éducation nouvelle, ils étaient une dizaine de personnes à échanger sur les valeurs communes que peuvent porter les Ceméa et Framasoft. À l’heure d’un numérique généralisé, comment Framasoft, association de développement de services web et respectueuse des personnes et de leurs libertés peut nourrir et se nourrir d’un mouvement d’Éducation nouvelle tel que les Ceméa ? Comment les Ceméa peuvent-ils continuer à s’approprier les enjeux du libre et les transmettre dans leurs actions, leurs interventions ?
Voilà une réponse parmi d’autres ; se rencontrer pendant un regroupement. Plusieurs temps sont proposés afin d’échanger, de s’entraîner, de se perfectionner, de mieux comprendre les enjeux qui se trament derrière chaque téléphone, chaque machine.
Depuis plusieurs années, les Ceméa structurent opiniâtrement l’un des chantiers essentiels des prochaines décennies. Le numérique est partout et son utilisation nécessite des clarifications éthiques face à la marchandisation des informations et au stockage des données. La présence de l’association Framasoft aux REN est une étape poursuivant les chantiers engagés. C’est une occasion de se rencontrer, de se découvrir et de poursuivre la construction d’ une culture commune.
Faire remonter les expériences pour améliorer les logiciels et adapter leurs utilisations. Vulgariser la culture informatique, et la rendre accessible au plus grand nombre. Inviter les communautés informatiques à découvrir les enjeux sociétaux qui animent nos associations d’éducation populaire sont aussi des moyens pour comprendre les connivences de nos deux mouvements. Ce qui est dénoncé aujourd’hui dans la structuration de l’internet et de l’informatique est très clairement comparable aux différents combats politiques que notre mouvement a portés depuis 80 ans.
L’autorité, la liberté, la surveillance, le contrôle, l’émancipation, sont des sujets essentiels liés à nos pratiques du numérique. Ces quelques jours vont donc nous permettre d’ agir ensemble pour aller de l’avant.
La voie est longue mais le chemin est libre.
Geoffrey