La Déclaration universelle des droits de l’homme
comme la Convention internationale des droits de
l’enfant instituent comme droits universels et fondamentaux
les droits à l’éducation, à la culture, à
la santé et aux loisirs.
Les États démocratiques, dans leur rôle de régulation
et à travers les politiques qu’ils ont la responsabilité
de mettre en oeuvre, doivent permettre
l’accès à tous et dans des conditions égales, à ces
droits universels et fondamentaux.
Les CEMEA France, membres exécutif et administrateur de la FICEMEA, soutiennent avec la fédération Internationale des CEMEA la réflexion sur les
enjeux de l’éducation comme bien public.
Des inégalités de nature diverse existent entre les
citoyens. Les États ont des instruments publics de
répartition et de redistribution des richesses qui
permettraient d’aller vers une plus grande égalité
(impôts, sécurité sociale, service public...) et éviteraient
que les activités humaines ne soient régies
par les lois du marché, lesquelles accentuent les
inégalités d’accès.
Ce rôle régulateur, les États ne l’ont jamais complètement
tenu. Depuis quarante ans et tout particulièrement
dans la dernière période, la nouvelle phase de développement du capitalisme financier ultra libéral a fixé comme objectif aux
États de
tout transformer en marchandises, y compris les
droits fondamentaux que sont la santé, l’éducation
et la culture.
En conséquence, les inégalités d’accès à ces droits
fondamentaux se sont creusées, dans un premier
temps du fait d’avancées inégales entre les citoyens.